Il existe de nombreux avantages à travailler avec un microentrepreneur et les entreprises choisissent de plus en plus de faire appel des autoentrepreneurs en raison des nombreux avantages qu’ils représentent. Concrètement, comment bien gérer cette collaboration ?
S’il y a bien une chose à retenir du microentrepreneur (ME), c’est qu’il est son propre patron : il est libre de choisir ses contrats ainsi que ses horaires. Il ne peut être lié à la société que par un contrat de prestation (ou de sous-traitance).
Pour que la collaboration se passe dans les meilleures conditions, l’entreprise doit garder à l’esprit que le ME engagé reste indépendant.
Travailler avec un microentrepreneur : pas de lien de subordination
Les entreprises sont de plus en plus attirées par les avantages à travailler avec un microentrepreneur et choisissent régulièrement de collaborer avec eux, oubliant les subtilités de ce statut. En effet, il faut faire attention au salariat déguisé. Il est donc important de s’attarder sur la rédaction de ce contrat :
- il ne doit pas être trop précis quant à la méthode de travail ;
- le donneur d’ordre n’est pas libre d’imposer des conditions strictes comme les horaires ;
- il ne faut pas être l’unique client du microentrepreneur ou être à l’origine de plus de 80 % de son CA.
Si ces points ne sont pas respectés, l’entreprise s’expose à une requalification du contrat existant en contrat de travail.
Un contrat de prestation pour travailler avec le microentrepreneur
Aussi bien pour le commanditaire ou le prestataire, les points suivants doivent être définis dans le contrat de prestation :
- la date de départ de la prestation ;
- le descriptif de la prestation à réaliser ;
- le montant ainsi que le mode de rémunération
Les entreprises peuvent également fixer certaines conditions de travail (travail dans les locaux de l’entreprise ou à domicile…). Dans ce cas, il convient de bien les consulter afin de vérifier leur comptabilité avec les modalités de travail du prestataire.